A Landry petit village, y’a des filles à marier (bis)
Y’a des filles à marier dans la misère
Qui voudraient s'y marier mais comment faire.
Oh ma mère, ma bonne mère mes beaux jours s’en vont courant (bis)
Mes beaux jours s’en vont courant c’est bien dommage
Sans avoir aucun amant dans le village.
Oh ma fille prends patience, les amants ne manquent pas (bis)
Les amants ne manquent pas dans le village
Ils viendront te demander en mariage.
Oh ma mère, ma bonne mère par quel chemin passeront-ils (bis)
Les chemins sont si étroits et si rebelles
Qu’ils se casseront le nez et la cervelle.
Les filles se sont rassemblées à la ville elles sont allées (bis)
Elles ont acheté des rubans et des dentelles
Aussi des mouchoirs à la mode nouvelle.
A Landry petit village, y’a des filles à marier (bis)
Y’a des filles à marier dans la misère
Qui voudraient s'y marier mais comment faire
FLEUR D'EPINE - tonalité SolM
La mère qui m’a nourrie n’a jamais connu mon nom, ohé ! (bis)
On m’appelle, on m’appelle,
On m’appelle fleur d’épine, fleur de rose, c'est mon nom.
Fleur d’épine, fleur de rose c'est un nom qui coûte cher, ohé ! (bis)
Car il coûte, car il coûte,
Car il coûte la valeur de cent écus que j'ai perdu.
Qu' est-ce que c’est que cent écus quand on a l’honneur perdu, ohé ! (Bis)
Car l’honneur, car l’honneur,
Car l’honneur est privilège des fillettes de quinze ans.
Ne fais pas donc pas tant la fière on t’a vu hier au soir, ohé ! (bis)
On t’a vu, on t'a vu,
On t'a vu hier au soir un beau bourgeois auprès de toi.
Ce n’était pas un bourgeois qui était auprès de moi, ohé ! (bis)
C’était l’ombre, c’était l’ombre,
C’était l’ombre de la lune qui brillait auprès de moi.
LE PERE BACCHUS - tonalité DoM
A ses enfants voulut faire un présent,
Voulut faire un présent.
Bon, bon, bon, il leur dit mes enfants:
Buvons à tasses pleines,
Car le paradis, laïra, car le paradis,
laïra
Car le paradis, aux ivrognes est
promis,
Bon, bon, bon
Ma p'tit' Suzon ne fait pas tant la
fière,
Car tes appas ne me séduiront pas,
Ne me séduiront pas.
Bon, bon, bon, ni tes ve-e-rtus,
Ni tes belles manières,
Non ne valent pas, laïra, non ne
valent pas, laïra,
Non ne valent pas le bon vin que je
bois.
Bon, bon, bon.
Ne faisons pas comme le premier homme,
Qui fut trompé par sa chère moitié,
Par sa chère moitié.
Bon, bon, bon, il fu-u-t trom-om-pé,
En mangeant une po-o-mme,
Amis soyons plus, laïra, amis soyons
plus, laïra,
Amis soyons plus fiers et buvons du
vin.
Bon, bon, bon
Trois bons buveurs, à l'ombre d'une
trei-ei-lle,
Valent bien mieux que dix mil'
amoureux,
Que dix mil' amoureux. (Bis)
Bon, bon, bon, c'est en-en buvant
Que l'on fait des mervei-ei-lles,
Tandis qu'en aimant, laïra, tandis
qu'en aimant, laïra,
Tandis qu'en aimant on meure en
languissant.
SALUT A LA MARIÉE - tonalité Mib M
Nous vous saluons, madame la mariée
(bis)
Nous vous saluons avec tous nos amis
Sans oublier votre aimable chérie
Nous vous offrons ce beau bouquet de
roses (bis)
Environné de fleurs de jasmins
C’est pour bannir, la belle tous vos
chagrins
Nous vous offrons des pommes puis
d’amandes (bis)
Prenez, mangez, servez-vous sans façon
Et puis gouttez si notre vin est bon
Buvons un coup à la santé des filles
(bis)
Sans oublier ces beaux amusements
Que nous prenions, la belle dans un
temps.
LA VIEILLE FILLE - tonalité SolM
A quinze ans, j'étais gentille,
Je redoutais les amants.
Je faisais la difficile,
A présent, je m'en repens.
Quatorze amants par semaine
Sont venus m'y saluer.
Un bouquet de marjolaine
Sont venus m'y présenter.
Je les renvoyais au poste,
C'était mon contentement.
Grand Dieu, que j'étais donc sotte,
Je le vois bien à présent.
Quand je vois toutes ces filles,
Qu'étaient filles de mon temps,
Elles ont des hommes tranquilles
A leur femme bien complaisants.
Voilà mon front qui se ride
Et mes dents toutes ébréchées,
Mes beaux cheveux qui se grisent,
Cela m'y casse le nez.
J'ai beau porter la dentelle
Et souvent changer d'habit,
Les amants ils m'y délaissent
M'y voilà fille pour la vie.
Adieu les plaisirs du monde,
Je m'en vais dans un couvent. (bis)
Enfermée avec les nonnes,
Dans un lieu étroitement. (bis)
Je redoutais les amants.
Je faisais la difficile,
A présent, je m'en repens.
Quatorze amants par semaine
Sont venus m'y saluer.
Un bouquet de marjolaine
Sont venus m'y présenter.
Je les renvoyais au poste,
C'était mon contentement.
Grand Dieu, que j'étais donc sotte,
Je le vois bien à présent.
Quand je vois toutes ces filles,
Qu'étaient filles de mon temps,
Elles ont des hommes tranquilles
A leur femme bien complaisants.
Voilà mon front qui se ride
Et mes dents toutes ébréchées,
Mes beaux cheveux qui se grisent,
Cela m'y casse le nez.
J'ai beau porter la dentelle
Et souvent changer d'habit,
Les amants ils m'y délaissent
M'y voilà fille pour la vie.
Adieu les plaisirs du monde,
Je m'en vais dans un couvent. (bis)
Enfermée avec les nonnes,
Dans un lieu étroitement. (bis)
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